Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

JE SUIS COMME JE SUIS

29 janvier 2016

Moi non plus je ne sais pas ecrire n'est ce pas J ?

Moi non plus je ne sais pas ecrire. Je n'ai rien a dire, rien a raconter et ma vie n'interesse personne. Voila, je m'appelle X. Et qui suis je donc pour avoir envie de raconter ma vie? Là ou je suis née, quand, qui sont mes parents ? Et pourtant si vous saviez le nombre de recits ou de romans qui ont ete ecrits a partir de ce "rien". Et si vous saviez tout ce qui a construit ma vie. De ma naissance a mes premieres annees, de l'histoire de mes parents à la façon dont

ils ont cru qu'ils pouvaient organiser ma vie. Et des premières années de ma vraie vie a toutes mes experiences. Et de tout ce que je suis à tout ce que je ressens aujourd'hui. Non je ne suis rien et je n'ai rien a raconter mais tout ce que j'ai a dire est tellement fort et tellement important.et tout ce que je suis aussi. Alors mes amis le savent et sans doute moi aussi au fond de moi, j'ai tant de choses a raconter.

C'est dommage, d'autres n'ont rien a dire mais ça ne les empeche pas d'ecrire. Mais moi j'ai toute cette vie, tous ces malheurs, tous ces bonheurs, et je ne sais pas les mettre sur le papier. Je ne sais pas, ou je n'ai pas envie, ou j'ai peur ? Putain ta vie est bien plus interessante que d'autres, et moi je le sais, depuis longtemps. Que tu sais ecrire, que tu sais dire, que tu as au fond de toi le talent de toutes ces choses a raconter. Lance toi parce que je sais que tu as en toi toutes ces choses que tu dois lacher un jour et que tu seras bientot prete a raconter.

 J. ecris parce que je sais que tu as des choses a raconter et les mots pour le dire. Avec sincerité et je serai fiere d'etre ton premier editeur. Je l'ai toujours su et je ne crois pas me tromper. Tu as le talent, tu as les mots, et tu as une histoire a raconter, la tienne.

Publicité
Publicité
7 mai 2015

Parfois j'ai envie

Parfois j'ai envie d'avoir des amies. Comme avant, quand nous étions toutes célibataires, pas juste moi.

Parfois j'ai envie qu'on se retrouve au Charonne pour boire un verre, puis deux, puis trois, pour refaire le monde jusqu'a pas d'heure.

Parfois j'ai envie d'être deux, de partager mon quotidien, mes problèmes, mon dîner, mon lit.

Parfois j'ai envie de faire des projets de vacances, de partir loin, mais pas seule, de visiter des endroits rêvés, mais pas seule, de trouver un bel hotel, mais pas seule, de m'allonger sur la plage, mais pas seule, de regarder la mer, mais pas seule, de regarder le soleil se coucher, mais pas seule.

Parfois j'ai envie de perdre mes 10kg de trop et de plaire encore.

Parfois j'ai envie de me maquiller, de m'habiller, de me sentir belle, mais pour qui ?

Parfois j'ai envie de marcher, de courir, et de me sentir exister.

Parfois j'ai envie de prendre un avion et de partir loin, dans un pays que je ne connais pas, et de m'y sentir chez moi.

Parfois j'ai envie d'écrire une histoire, de raconter quelque chose et de devenir un auteur à succès.

Parfois j'ai envie de n'être plus moi.

9 avril 2015

Longtemps je me suis couchée tard

De mon enfance trop bien cadrée, et peut-être de parents trop âgés pour me laisser la liberté dont un enfant peut avoir besoin - seule enfant au milieu d'adultes - j'ai eu du mal à me libérer. Il m'a fallu je crois presque 24 ans pour me rendre compte que le modèle de mes parents n'était pas le mien et que j'avais besoin de vivre ma propre vie pour exister. Mais exister passait alors peut-être par le rejet de tout ce qui m'avait été inculqué. L'amour d'un homme que l'on rencontre très jeune et qui va être le seul et l'unique. J'ai sans doute toujours admiré mes parents qui se sont rencontrés très jeunes et qui ont passé toute leur vie ensemble "jusqu'à ce que la mort les sépare". La mort les a séparés physiquement sans doute, mais jamais rien je crois ne peut les séparer. Si ma mère était croyante, elle attendrait sans doute avec impatience le moment de retrouver son seul et unique amour. Mais là elle attend seulement le moment de cesser de vivre seule et sans son amour.

Bref, un jour, j'ai eu envie de sortir de ce modèle écrasant.

Moi même je me sentais bien différente de ce modèle là. Pas celui de "l'amour qui dure toujours", mais celui de l'idée qu'un couple c'était toujours un homme et une femme, puis des enfants qui viennent compléter l'ensemble. Lorsque j'ai rencontré J. je savais déjà que j'étais plus attirée par les femmes que par les hommes. Mais quel parcours avant de l'accepter et de le vivre ! J. m'a ouvert les yeux et aidée à avancer sur un chemin qui n'était certes pas tout tracé mais qui était le mien.

Je sais aujourd'hui qu'il m'a fallu attendre la mort de mon père pour être enfin capable de m'accepter telle que je suis.

Alors pour en revenir au titre de ce message, j'ai commencé à sortir. A découvrir des milieux que je ne connaissais pas. Comment imaginer des bars, des boîtes oû seules les femmes se retrouvaient entre elles. Drôle de monde aussi, si proche et si loin de moi, un monde où les hommes n'existent pas. où l'on se sent parfois tellement à l'aise, et parfois si mal à l'aise, comme décallés du reste de l'humanité. J'y ai trouvé ma place parfois, pas toujours. Je m'y suis sentie bien d'être amoureuse et de pouvoir le montrer, je m'y suis parfois sentie mal d'être regardée et jaugée. Je suis bien plus sortie quand j'étais en couple que quand j'étais seule, car l'idée d'être une proie potentielle me paraissait insupportable.

Pas si évident de faire partie d'un monde qui n'existe pas vraiment, ou plutot qui n'est pas vraiment reconnu comme faisant partie de la société. Pas si évident surtout de s'assumer au milieu d'une société pronant des valeurs différentes. Je me rends bien compte aujourd'hui que j'ai du mal à m'assumer, d'autant plus que les échecs de mes relations amoureuses m'ont rendue plus fragile et moins capable encore de dire à haute voix ce que je suis, et ce que je sais que j'ai toujours été.

"S'il me manque l'amour je ne suis rien"

27 mars 2015

l'amour des livres

Cela fait un moment que je pense de nouveau à écrire. Ecrire pour dire, écrire pour exprimer ce que l'on ressent, écrire pour partager peut être.

Je n'ai pas le talent de certains écrivains, mais j'ai l'amour des mots, des phrases, des idées.

Les écrivains qui font partie de ma vie sont aussi ceux dont les mots m'enchantent et me font rêver, des amoureux des mots et de la vie : Colette, Jean d'Ormesson, Virginia Woolf, Joyce Carol Oates. Je leur envie cette liberté, ce dont d'exprimer les choses, ce merveilleux pouvoir de raconter. Colette la première car elle a marqué mon adolescence et sans doute toute ma vie de femme. Je me sens bien petite face à eux mais ils me donnent aussi un pouvoir énorme, celui de rentrer dans leurs histoires et de vivre auprès de leurs personnages. le bonheur aussi de vivre une autre vie que la mienne, bien petite.

que serais-je sans les livres ? Ils m'ont tout appris, ils m'ont aidée à grandir, ils m'ont donné la force de continuer quand cela parfois me paraissait si difficile.

L'avantage de travailler dans l'édition c'est de pouvoir lire beaucoup. Mais c'est aussi un inconvénient car cela veut dire aussi lire principalement les livres publiés par ma maison d'édition. L'inconvenient étant surtout de ne pas trop faire attention à ce qui se publie ailleurs. Sauf certains titres que l'on me sigale et me conseille. Comme les excellents "Jacob, Jacob" de Valérie Zenatti, ou les romans de Foenkinos, Nothomb et Catherine Cusset que j'apprécie toujours autant. Il faut lire aussi absolument "Une femme fuyant l'annonce" de David Grossman, c'est puissant et fort et on n'en sort pas indemne.

Les livres font partie de ma vie et mes bibliothèques débordent d'ouvrages dont je ne peux me séparer. C'est comme cela depuis que je suis toute petite et cela sans doute ainsi jusqu'à la fin de ma vie.

Mes parents m'ont transmis cela, l'amour des livres, des auteurs classiques ou modernes, le bonheur de toujours découvrir un nouveau texte.

7 mars 2014

Pour voir ceux qui suivent

Mon blog j'y pense toujours. J'ecris moins, pour deux raisons principales : mon ordinateur est toujours en panne et l'i pad est un outil bien moins pratique, et puis aussi j'ai eu souvent l'impression de me repeter et de tourner en rond. Mais l'envie n'est pas passee et me demange toujours celle de "prendre la plume" et de m'exprimer. Histoire d'etre actrice de ma vie et non pas juste spectatrice. Mais oui parce que ecrire pour moi c'est etre acteur, c'est donner mon avis et avoir l'impression d'etre actifnvis a vis des evenements ! Et puis ecrire c'est vous dire a tous que je suis encore unpeu la, meme si finalement tout le monde s'en fiche. Bref ecrire c'est un peu dire qu'on est vivant.

Cette petite introduction avant de parler de toute autre chose

Vous allez voter, nous allons voter. Nous savons pour qui nous avons vote aux dernieres elections et pourquoi,  alors reflechissons avant de deposer notre bulletin dans l'urne. Je porte en moi la peur et les consequences des extremes, je porte en moi des parents qui se sont toujours battus pour la liberte et la democratie, je porte en moi la peur de la haine et de la xenophobie, du racisme et de l'antisemitisme, alors une reflexion s'impose avant d'aller voter.

Ps : pardon pour les accents absents

Ps2: si quelqu'un peut me reparer mon ordinateur, bienvenue !

Publicité
Publicité
30 décembre 2013

2013 le bilan ?

Une annee vient de passer. Encore une. Seule encore. Vivement 2014 pour que les choses changent ! Mais je me suis deja dit cela en 2013, alors quoi de nouveau ? Vais je continuer a me regarder le nombril et a me dire que je suis seule encore en cette fin d'annee ? Allez courage, il y a des gens bien plus malheureux que moi sur terre, souffrant des guerres, de la famine, de la violence, du chomage. Donc tout ne va pas si mal. Puisque je suis en vie encore, malgre les traitements qui s'accumulent, la fatigue, les amis qui s'eloignent, la famille absente, le manque d'amour. Je souhaite a tous une annee de renaissance, de bonheur et d'amour. Et a moi je me souhaite de retrouver l'amour que j'ai perdu et auquel je ne crois plus. Bonne annee 2014 !

30 janvier 2013

Tourner en rond toujours

Avoir fait le tour de tant d'histoires d'amour sans avoir vraiment compris pourquoi tout s'arrêtait un jour. Subir la vie plutôt que la vivre, ne plus rien attendre. Qui suis-je ? Ou vais-je ? Je me sens si "rien" aujourd'hui, sans amour, sans envies, sans désir. Je me sens si grosse, si triste, si nulle. C'est l'absence d'amour, de regard de désir, c'est n'être plus rien dans le regard d'une autre.

Je sais, je tourne en rond, je n'avance pas.       

La solitude que je pensais mon amie est devenue mon ennemie.

Je me suis pourtant sentie bien seule pendant un temps.  Et puis le temps a passe et la solitude est devenue plus pesante petit à petit.

Mais je me sens si peu prête à plaire à nouveau, je suis devenue si peu sûre de moi.

Peut être existe-t-elle la fille qui me redonnerait confiance en moi et me ferait croire que je peux être encore désirable ?

Je ne la cherche pas, j'attends peut-être qu'elletombe du ciel !

17 décembre 2012

Je rêve d'une autre vie

les-salines-sainte-anne (2)

Une vie sans patron, sans horaires. Une vie au soleil.

Je rêve de partir loin, de tout recommencer ailleurs.

J'en rêve la nuit. Mes nuits sont pleines de soleil, de plages et de mer bleue, de planteurs préparés le soir sur la terrasse.

Martinique 2 dec 2004 038

Martinique 2 dec 2004 120

Et puis j'imagine avoir une belle maison toute blanche au soleil qu je partagerais avec des hotes, venus de la métropole pour profiter du solei et de la mer. Et qui profiteraient du haut de Sainte Anne de la beauté de ses plages et de son village.

Voilà je rêve, j'y suis presque, ça paraît si facile de réaliser ses rêves.

Mais alors quoi, pourquoi je ne le fais pas ? Eh bien vous le savez bien vous qui me lisez (si tant est que quelqu'un me lise bien sur !) Vous le feriez vous ? Vous le prendriez le risque de tout quitter pour tout recommencer ?

Et pourtant ce rêve paraît tellement réalisable.

Alors il manque quoi ?

Vous le savez ou pas ?

Eh bien évidemment il manque l'amour ! Comment franchir toute seule toutes ces étapes, comment partir seule, au loin ? Je crois que sa vie, ou qu'elle soit, on la construit à deux.

Alors c'est bien beau d'avoir des rêves, mais les rêves aussi on les construit à deux...

sainte-anne-cote-atlantique 1

Salines 011

Salines 008

PS : JF cherche son alter ego pour partir loin au soleil recommencer une vie sans contraintes. Amour des livres, de la vie et de la bonne bouffe recommandés.

PS2 : mon coin c'est Sainte Anne en Martinique. C'est le plus bel endroit pour moi pour s'y poser, quel que soit le temps qu'il me reste.

13 décembre 2012

Du petit monde de l'édition qui est le mien

colette

Je n'écris plus depuis depuis longtemps et je ressens comme un manque. Ce n'est pas que je ne trouve pas les mots pour le dire, c'est juste que ma fatigue se transforme en paresse, ou que ma paresse chronique me fatigue parfois.

Je regarde le monde avec un oeil extérieur, le monde, la crise, les guerres, la haine, tout cela ne m'inspire guère l'envie d'écrire.

J'ai rencontré ce soir des gens passionnants, et passionnés surtout, des écrivains, des artistes, des journalistes, des gens toujours prêts à aller de l'avant et à faire "bouger le monde". Mais un écrivain peut-il faire bouger le monde ? Ce monde qui va si mal peut-il trouver son sens dans l'écriture ? Dans le récit d'une vie ? Dans une autre façon de voir le monde justement ?

Est-ce que la vie de Jocelyne va être changée à jamais parce qu'elle gagne 20 millions d'euros au loto ? oui sans doute, mais dans quel sens ?

En passant cette soirée au milieu d'écrivains et de gens du monde de l'édition et de la littérature, je me demande si finalement tout cela n'est pas vain. Les histoires que les écrivains racontent sont elles destinées à changer le monde ou juste à créer pour le lecteur une petite parenthèse dans un monde trop dur ? J'ai la réponse mais je vous laisse le choix de la vôtre.

Je voudrais juste dire à quel point mon monde est bouleversé lorsque j'entends parler cette historienne célèbre et médiatique, Clémentine PK, une femme délicieuse qui ferait aimer l'histoire à n'importe qui, même moi !

Je pense que la plupart des gens sont à mille lieux de ces préoccupations littéraires. Mais je crois aussi que nous ne serions rien sans les livres, sans le savoir et le rêve qu'ils nous apportent.

Et comme toute groupie, j'ai adoré ce soir voir "en vrai" les écrivains dont j'ai aimé les livres et pouvoir discuter avec eux. Les livres ont toujours fait partie de ma vie et j'aurais adoré pouvoir croiser au détour d'un chemin Colette que j'aime par dessus tout ou Sartre et Simone de Beauvoir Boulevard Saint Germain.

Je suis fière d'avoir croisé ce soir Grégoire, les Delphine, Alexis et tant d'autres.

ddv

gregoire

delphineb

Je ne me rendais pas compte, mais je crois que je fais le plus beau métier du monde et je vais essayer désormais de l'apprécier davantage?

 

30 novembre 2012

En forme de bilan

sn 

J'arrête de boire, j'arrête de fumer, j'arrête de manger, j'arrête tout.

Mais alors il me reste quoi ?

Je regarde la télé ? Dommage mes deux séries préférées sont terminées ("Fais pas ci, fais pas ça" et "Desperate Housewives").

Je sors en boîte ? Plus très envie à mon âge de croiser des filles de 20 ans qui ne vont même pas me voir et que d'ailleurs je ne vais pas regarder.

Je traîne dans les bars ? Ah mais non je ne bois plus et je ne fume plus et d'ailleurs les filles de mon âge ne trainent pas dans les bars.

Oui, mais si je veux rencontrer du monde je fais quoi ?

J'organise des soirées Scrabble à la maison ?

Je fais un week-end Jeûne et Randonnée ?

Je me connecte sur le mythique Meetic ?

Bon je crois que je vais prendre un bon livre et aller rêver en partageant la vie des autres

1 novembre 2012

Jérôme Kerviel

kerviel

Bad trip ce soir. Et encore je ne suis pas condamnée à cinq ans de prison comme lui...

Je l'ai écouté, son avocat aussi (hélas), chez Ruquier l'autre soir.

J'en retire un sentiment de malaise très profond et je porte ce jugement comme un poids, le poids d'une injustice.

Pour un homme qui a joué le jeu, ou peut-être juste joué tout court. Sous les ordres de la Société Générale, cet homme a joué des millions, voire des milliards, et a surtout fait gagné des millions, voire des milliards à son employeur, sans jamais mettre un sou dans ses poches.

Et puis un jour il a tout perdu, enfin surtout la Société Générale s'est rendu compte que son meilleur trader ne lui faisait plus gagner autant d'argent.

Que les choses soient bien claires, cet homme n'est pas un escroc, il n'a jamais mis un sou dans ses poches en dehors du salaire qui lui était attribué par la Société Générale. Qui au passage a gagné des millions, voire des milliards, dans des transactions passées par l'intermédiaire de leur trader, Jérôme Kerviel, dont le métier était de faire des transactions financières, et en en rendant compte chaque soir à son supérieur.

Jérôme Kerviel est un joueur, il joue sur le marché financier comme d'autres jouent au Poker, il faut bluffer, mettre de l'argent sur la table, et espérer gagner. ça a bien marché pendant un temps, et la Société Générale suivait et surtout fermait les yeux sur les dépassements de budget. Jusqu'au jour ou ça n'a plus fonctionné et que JK s'est retrouvé tout seul, comme si depuis le début il avait tout décidé tout seul, investi tout seul, dépensé tout seul...

très cohérent n'est ce pas ?

Pour finir je voudrais juste dire que si on veut gagner un procès il faut trouver un bon avocat, désolée Maître Koubbi vous ne me semblez pas correspondre, mais peut etre que des procès encore plus médiatiques vous conviennent mieux.

Et puis encore une fois me revient à l'esprit cette phrase de La Fontaine : "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous verront blanc ou noir".

 

14 octobre 2012

Voyages, voyages...

Sans nostalgie, peut-on parler ce de qu'on aime ?

J'avais juste envie de chasser le temps gris et pluvieux de cet automne pour faire un petit clin d'oeil aux endroits que j'ai visités et aimés dans le monde.

Sans nostalgie aucune, n'est-ce pas Corinne !

Mais juste parce que j'ai aimé ces endroits et que pour certains j'aimerais y retourner et donner à ceux qui me lisent l'envie d'y aller.

Pas de classement, ça vient comme ça...

jerusalem Mais bon ça ne vient pas comme ça non plus ! La preuve, ce qui m'a le plus marquée c'est Jérusalem. Parce qu'on arrive dans la Vieille Ville en se prenant pour un touriste, et qu'au fil des heures et des jours on ressent le poids de l'Histoire et des religions. En fait on s'en prend plein la gueule. Et on finit par monter au Mont des Oliviers sur les traces du Christ, par faire le Chemin de Croix sur la via Dolorosa, par poser son frond sur le Mur des Lamentations, et par entrer dans la Mosquée sur le Mont du Temple, avec toujours la même foi et la même impression d'un endroit sacré. Et l'on finit par se dire que l'on aimerait vivre là. Je le dis parce que j'ai eu beaucoup de mal à en repartir, même si à priori la religion n'est pas mon principal intérêt dans la vie.

2 Et puis mon voyage en Egypte fut aussi un véritable choc. Le poids d'une Histoire incroyable, les tombeaux des pharaons, le monuments, Abou Simbel si belle, nous font sentir si petits, et l'histoire de l'Egypte nous paraît si monumentale, et la civilisation égyptienne si grande par rapport à la notre.

J'ai beaucoup voyagé à une époque (merci Jeanne). J'en ai gardé le souvenir d'endroits merveilleux. Des villes comme Florence, Lisbonne, Barcelone, Bruges, Amsterdam, Marrakech, tous ces endroits que j'ai tellement aimés.

Zut, ça y est je repars dans la nostalgie, alors que je voulais juste faire le guide touristique !!!

3 Et puis sinon j'ai tellement aimé Cuba que je ne saurais même pas en parler. Parce que Cuba est à part, parce que les paysages y sont si différents, les gens si gentils, l'ambiance si profondément festive. Et puis la Havane est belle, mais même plus que ça, sublime, avec ses maisons coloniales, ses vieilles voitures américaines, ses bars où l'on boit des mojitos sans fin, accoudés au bar à regarder les barmen remplir le long du comptoir des dizaines de verres. Et puis les langoustes qu'on mange sur la plage, et puis la salsa qu'on danse dans les rues de Trinidad... Que de souvenirs magiques !

 

5 Je garde pour la fin un endroit où je serais prête à retourner toujours, la Martinique, qui est mon endroit d'élection. La première fois que j'y suis allée je me suis demandé comment je pouvais encore vivre ailleurs. Et puis j'y suis retournée, c'était comme évident, et je sais que j'y retournerai encore un jour. Je ne sais pas pourquoi je suis si attirée par cet endroit, mais je m'y sens chez moi, et j'aimerais que les distances soient gommées pour pouvoir y retourner plus souvent.

 

5 octobre 2012

Faut-il ressembler aux autres pour être soi-même ?

juif

C'est à la mode les blogs de rondes (ou de "grosses" comme disent les adeptes de la maigreur.

Je m'y reconnais parfois même si je n'aime pas beaucoup les étiquettes.

anniv sophie 011 Ou alors il faudrait que je me revendique comme "grosse lesbienne juive" ! et là ça fait vraiment beaucoup d'étiquettes !

Alors comment se reconnait-on dans un groupe ?

C'est la question que je me pose depuis toujours, puisque je ne me suis jamais vraiment sentie appartenir à aucun.

Suis-je donc plutôt juive (mais là au moins j'ai une certitude c'est ashkénaze et non pas sépharade !), sortie du ventre de ma mère avec toute son histoire si difficile à assumer et à digérer, avec toute cette famille que je ne connais pas mais dont on n'a cessé de me parler depuis que je suis née.

Dois-je donc plutôt me définir comme une femme de "forte corpulence" (comme on dit), et le revendiquant, puisqu'il faut aujourd'hui revendiquer ses différences ?

Ou faut-il donc me dire que je ne suis "que" lesbienne, même si ce qui précède a une connotation restrictive ?

Alors non, je ne me reconnais pas dans tout ça, ou plutôt je suis tout cela.

Je sais ce que je suis, je sais ce qui m'importe, et s'il fallait me définir je dirais que je suis... ce que je suis et comme je suis bien sur!

Je suis juive au plus profond de moi. Je suis ronde parce que c'est comme ça et qu'aujourd'hui je suis prête à l'accepter, voire à recevoir le regard des autres. Et je suis lesbienne, voilà, qu'importe, aux autres de m'acdepter comme je suis, ou pas.

Nous créons notre personnalité nous-même, et parfois dans la douleur.

Je ne regrette pas forcément d'être différente des autres, je regrette juste parfois la peur que j'aie de ne pas être acceptée comme je suis, et donc de ne pas aller vers les autres.

Faut-il ressembler aux autres pour être soi-même ?

Les oranges ne sont pas les seuls fruits. Merci à Jeanette Winterson dont les livres me suivent et m'imprègnent depuis un moment.

Merci aussi au Beit Haverim dont j'ai emprunté le drapeau et dont j'aimerais faire partie un jour où j'aurais moins peur des autres.

 

 

5 octobre 2012

Dans la peau d'une grande

keim Et si l'on se réveillait après un coma de 15 ans, lorsque l'on tombe dans le coma à 15 ans ? 15 ans après à quoi la vie ressemble-t-elle ?

ça paraît sûrement bizarre la vie d'adulte, marié, posé, avec un métier. Comment peut-on comprendre les autres, qui font parfois semblant, qui s'adaptent à une vie qui ne leur correspond pas, qui ont perdu leurs illusions, qui ont cessé de croire au grand amour et qui ont fait de leur vie professionnelle leur seul idéal.

Je suis tombée dessus par hasard ce soir. C'est un téléfilm qui s'appelle "Dans la peau d'une grande" et qui raconte l'histoire d'une fille de 15 ans qui se réveille au bout d'un coma de 15 ans. Si on calcule, elle a donc 30 ans, mais garde les pensées et les rêves d'une fille de 15 ans. Elle se retrouve donc dans la peau d'une grande... enfin pas tout à fait puisqu'elle a gardé toute son innocence et toutes ses illusions. Elle grandit au fil du téléfilm, et perd un peu aussi ses illusions et ses rêves d'ado.

Il en reste un très joli téléfilm, plein de regrets et d'émotions, où l'on ne sait plus si l'on aimerait encore avoir 15 ans ou si on est capable de s'adapter à un monde d'adultes.

Un coup de chapeau aussi à Claire Keim qui prouve qu'elle est à sa place dans la peau d'une grande.

28 septembre 2012

C'était comment la vie d'avant ?

thumbnail  C'était comment quand on était deux, c'était comment quand on était amoureuse ?

On rentrait le soir avec l'impatience de se retrouver.

On attendait le week-end avec plein d'envies et de projets.

On invitait des amies à diner, pour le plaisir de se retrouver.

On avait des projets de partir en week-end.

On allait chez le coiffeur, on se maquillait, on faisait les magasins pour trouver de jolis vêtements.

Et on faisait aussi attention à ce qu'on mangeait, pour garder une jolie silhouette.

Et puis curieusement on aimait aussi aller travailler, retrouver ses collègues, parce qu'on avait aussi plein de choses à raconter sur son dernier week-end.

On ne regardait pas la télé, parce qu'on n'avait pas le temps.

On se retrouvait toutes les deux, on se racontait notre journée, on buvait un verre ensemble, et puis je préparais un bon petit dîner, ou alors on allait diner dans un bon restaurant, toutes les deux, pour être ensemble, pour partager une soirer, bavarder.

Et puis on organisait nos prochaines vacances, on cherchait un endroit, un moment où l'on pourrait encore partager de bons moments.

Et puis on partageait des nuits, où on se sentait parfois plus proches encore. On se réveillait le matin avec le plaisir de se retrouver, de se toucher, de s'embrasser.

Et de partager ensemble le petit déjeuner, avant de se quitter, pour une longue journée passée l'une sans l'autre, mais tout en sachant qu'on allait se retrouver le soir.

Voilà, c'était la vie d'avant.

28 septembre 2012

C'est l'automne !

automne En cette période de rentrée, plutôt fraiche et pluvieuse, un temps d'automne quoi, j'aimerais avoir des choses un peu gaies à raconter. Mais j'ai beau chercher, j'ai du mal à trouver. La rentrée est plutôt morose, pour tout le monde je crois.

Alors juste quelques petites anecdotes pour sourire un peu :

 

gigi  A Hong-Kong le père d'une jeune femme lesbienne qui est prêt à offrir 50 millions d'Euros à celui qui réussira à séduire et épouser sa fille. Dommage elle est déjà pacsée avec la femme avec qui elle vit depuis 7 ans. Enfin, en même temps, je ne sais pas si c'est drôle ou dramatique, mais le monde évolue lentement...


Le pauvre Zlatan Ibrahimovic (bon vous savez c'est un joueur de foot suédois super connu...) qui a eu tant de mal à se trouver un logement sur Paris. Mais heureusement pour lui il a enfin trouvé une petite maison à la Villa Montmorency (dans le 16e)...

sego  La pauvre Ségolène qui se retrouve face à face avec François Hollande à l'ONU et ce dernier qui décide de rebrousser chemin pour ne pas avoir à la saluer ! Dur d'être l'ex du Président de la République ! (ou plutôt dur d'avoir à supporter la jalousie de la "nouvelle")

bon c'était pas très drôle, j'essaierai de faire mieux la prochaine fois !

15 septembre 2012

Du plaisir de lire au petit milieu des Grands Prix

Pourquoi lisons-nous ?

Pour le plaisir de la lecture direz vous ?

Mais non, pas du tout, nous lisons pour que les auteurs "élus" puissent espérer avoir un prix. Angot, Houellebecq, illisibles comme toujours, narcissiques comme jamais. Amélie Nothomb, dont le meilleur livre reste pour moi "stupeur et tremblements" (ça date un peu, mais c'est vraiment à lire).

nothomb

Ne lisons pas bien sûr Gavalda, c'est démodé (d'ailleurs ça l'a toujours été), et surtout ne parlons pas de Katherine Pancol ce n'est même pas un écrivain !

gavalda

Alors si vous n'en avez rien à faire de tout ça, lisez plutôt "Pourquoi être heureux quand on peut être normal" de Jeanette Winterson. C'est beau, c'est fort, c'est l'histoire d'une fille qui n'a jamais été aimée par ses parents adoptifs et qui découvre que l'amour peut exister auprès d'une autre femme (enfin c'est très résumé là)

winterson

De Gavalda (qui n'a jamais eu aucun prix bien sur, mais je pense que les lecteurs valent tous les prix du monde) je reste marquée à jamais par "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part".

Quant à Pancol, lisez la série crocodiles, tortues, et autres écureuils, vous en sortirez enchantés, tout comme moi, et peu importe tous les critères sur la littérature, voilà quelqu'un qui sait raconter les histoires !

Bon et puis après tout si vous avez vraiment envie de lire quelque chose de beau, de jouissif, de fort, sans se prendre la tête, lisez donc "La liste de mes envies" de Grégoire Delacourt. L'une de mes plus belles lectures de l'année en cours.

Et puis si vous n'avez rien d'autre à faire et si vous êtes en vacances, lisez donc un bon polar, comme les aventures du commissaire Brunetti de Donna Leon (plusieurs épisodes ont été publiés, mais j'avoue que pour des raisons personnelles j'aime beaucoup "Mort à la Fenice").

PS : non je ne travaille pas dans l'édition, non je ne critique pas mon milieu, oui je suis une lectrice comme les autres

14 septembre 2012

Jeux paralympiques

Je ne suis pas sportive, loin de là (hélas pour mon tour de taille !). Mais j'ai regardé avec beaucoup d'émotion et d'admiration les sportifs handicapés donner le meilleur d'eux mêmes lors des jeux paralympiques de Londres.

J'avoue que les jeux Olympiques de Londres cet été m'avaient laissée plutôt indifférente et que j'avais suivi de très loin les exploits de nos sportifs.

Mais quand les Jeux Paralympiques ont suivi, j'ai été vraiment fascinée par tous ces garçons et ces filles qui en dépit de leur handicap nous ont donné à voir des moments vraiment magnifiques.

marie amelie  Je pense en particulier à Marie-Amélie Le Fur qui court comme une gazelle avec une jambe artificielle.

assia  Je pense aussi à Assia El Hannouni, si belle et performante, en dépit de sa cécité.

david 

elodie Et puis aux nageurs, David Smetanine et Elodie Lorandi, qui n'ont rien à envier à nos meilleurs nageurs vallides

et à tous les sportifs de l'équipe.

C'était magique et inoubliable, et on se dit en les voyant qu'on pourrait quand même faire des efforts pour faire un peu de sport...

7 septembre 2012

Nous sommes tous des écrivains ?

colette

C'est drôle l'écriture. Ce n'est pas toujours une envie, mais toujours un besoin. Poser toujours et encore des mots sur le papier. Loin de moi l'idée de me prendre pour un écrivain, je n'en ai ni le talent hélas ni la faculté de raconter des histoires, mais juste parfois l'envie. Encore que... certains écrivains n'ont parfois rien à dire et l'expriment pourtant !

Nous sommes tous des écrivains en puissance. Nous avons tous des histoires à raconter. Nous avons tous des souvenirs, des moments que nous pouvons faire partager. Nous avons tous vécu quelque chose, quelque chose qui ne nous quitte pas, qui reste là et ne demande qu'à s'exprimer. Mais comment le dire ? Comment exprimer toute cette vie là, tous ces souvenirs ?

Cela intéresserait quelqu'un si je racontais par exemple :

Anne ça a commencé d’une drôle de façon. Cette fille là elle la voyait depuis un moment, elle travaillait dans un autre service de son entreprise. Mais elles ne s’étaient jamais parlé. Elles se regardaient parfois, sans rien dire. Frédérique la trouvait jolie, étrange, différente, mais elle ne lui parlait pas. Enfin pas spécialement, ça restait toujours dans le cadre du travail. Et puis un jour, je ne me souviens plus vraiment pourquoi ni comment c’est arrivé, Anne m’a parlé en sortant du travail et m’a dit qu’elle n’habitait pas très loin de là. « ça serait sympa que tu viennes diner à la maison un soir ? ». Et moi « mais oui bien sûr avec plaisir, demain si tu veux ? » Mais non rien n’est si évident, rien n’est écrit, et il en a fallu des rendez-vous et des diners avant que j’accepte, un jour, parce qu’il était tard et qu’il n’y avait plus de métro, de dormir chez elle. Anne, quelle belle personne, l’amour que nous avons vécu n’a pas de mots pour s’exprimer. Tout d’abord parce qu’elle m’a révélée à moi-même, et puis parce qu’elle a été ma compagne, mon amie, mon amante, ma sœur, pendant tant d’années.


ou en puisant plus loin encore dans mon histoire :

Mon père avait 12-13 ans quand il a rencontré ma mère. Elle venait d’arriver de Varsovie avec ses parents, et si lui avait commencé à parler et à comprendre un peu le français, pour elle c’était plus difficile. Leur langue commune fut donc le yiddish dans un premier temps, puis ma mère se mit à apprendre aussi le français, et à 12 ans on apprend vite. Ils s’étaient rencontrés dans les camps scouts juifs socialistes qui appartenaient à une organisation qu’on appelait le « Bund ». Une organisation juive socialiste qui réunissait des juifs de tous les pays et dont le berceau avait été la Pologne, avant que les Juifs en soient chassés. Bref ils se sont rencontrés là, et, aux dires de ma mère (dont je ne mets pas la parole en question), ne se sont plus jamais quittés. Ma mère, ma tante, mon père, mon oncle (le futur mari de ma tante) faisaient tous partie de cette organisation. Qui finalement rassemblait en France et donnait un peu une famille à tous ces enfants juifs perdus dans un pays qui n’était pas le leur et dont ils parlaient à peine la langue. 


Qu'est ce qui fait qu'un jour une histoire racontée intéresse un plus grand public ? Qu'est ce qui fait qu'un jour une phrase comme celle ci trouve un écho parmi les lecteurs ?

"C'était quelque chose en dehors d'elle qu'elle ne savait pas nommer. Une énergie silencieuse qui l'aveuglait et régissait ses journées. Une fome de défonce aussi, de destruction.

Cela s'était fait progressivement. Pour en arriver là. Sans qu'elle s'en rende vraiment compte. Sans qu'elle puisse aller contre. Elle se souvient du regard des gens, de la peur dans leurs yeux. Elle se souvient de ce sentiment de puissance, qui repoussait toujours plus loin les limites du jeûne et de la souffrance."


Enfin ce n'est plus une phrase, mais ces mots du tout début du livre magnifique de Delphine de Vigan, "Jours sans faim", sont si forts.

Mais parfois, c'est aussi juste la façon dont on raconte une histoire qui compte, comme par exemple :

"Elle avait besoin de pleurer. Elle ne savait pas pourquoi. Elle avait trop de bonnes raisons. Celle-là ferait l'affaire. Elle chercha des yeux des yeux un torchon, s'en empara et l'appliqua en garrot sur la blessure. Je vais devenir fontaine, fontaine de larmes, fontaine de sang, fontaine de soupirs, je vais me laisser mourir." (Les yeux jaunes des crocodiles, Katherine Pancol)

ça fait de l'effet quand même ? ça donne même envie de connaître la suite, non ?

Et comme a dit Jean d'Ormesson :

"A cette époque là déjà, je me demandais quoi faire. et mon père se le demandait avec moi. Le passé me semblait aller de soi. L'avenir me faisait un peu peur"... et l'on sait quel grand écrivain il est devenu.

Et pour finir, juste un mot pour un écrivain qui a une place particulière dans mon coeur, Colette, dont j'ai lu tous les écrits, et suivi avec passion le déroulement de sa vie, pour mille raisons. Je n'en dirais pas plus, mais ceux et celles qui me connaissent le savent.

PS : une pensée pour Lou qui croit encore à l'écriture, à ses pouvoirs et à sa magie. Surtout qu'elle continue !

 

 

 

22 août 2012

Gros un jour, gros toujours ?

1  

Je suis en train de regarder une emission sur les problèmes de poids et les éventuelles solutions qui peuvent être trouvées. Mais finalement ça ne donne pas beaucoup d'espoir.

Une fois lancé dans l'engrenage des régimes, difficile de s'en sortir.

En "gros", gros un jour = gros toujours.

De toute façon, Il ne suffit pas de faire un régime pour maigrir. Du moins pas définitivement. Enfin entendons nous bien. Il ne s'agit pas de perdre 2 ou 3 kilos, il s'agit de maigrir vraiment, de perdre 10 ou 15 kilos, cela change bien les données du problème. Car perdre un ou deux kilos superflus c'est facile, mais maigrir vraiment ?

Alors à qui la faute ? Probablement à soi-même et à ce que l'on a dans la tête. Faire un régime permet de maigrir certes, mais n'empêche pas de regrossir le jour où le régime sera fini (car il faut bien finir un jour non ?), on ne peut pas passer une vie entière au régime, sous peine d'y laisser d'une part sa santé, et d'autre part son équilibre et son moral. Car il faut bien se dire que les gens qui aiment manger (comme moi) et qui font un régime, sont très vite déprimés, frustrés et n'ont plus qu'une idée, retrouver enfin le bonheur de manger (et de boire...) ce qu'ils aiment.

Après tout, il y a des grands et des petits, des blonds et des bruns, il y a donc aussi des gros et des maigres !

Cela ne me satisfait guère, mais les régimes non plus... Alors je garde mes kilos et ma joie de vivre, ou je m'habille en taille 38 et je déprime ? En ce qui me concerne, j'ai choisi !

Mais en faisant un petit peu attention quand même, on doit bien pouvoir continuer à être présentable, et surtout on doit bien pouvoir être aimé comme on est ?

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 > >>
JE SUIS COMME JE SUIS
Publicité
Archives
Publicité