Et si le bonheur était ailleurs ?
Et si on pouvait être vraiment mieux ailleurs ? ailleurs que dans le froid, le gris, le metro, le boulot, le dodo ? Et s'il existait un autre monde, plus beau, plus grand, plus chaud, plus bleu, +++ ?
Et si nous n'étions pas faits pour cette vie-là ? A attendre les points qui nous séparent de la retraite, à compter les années qui vont clore un crédit, à regarder la pluie tomber, à compter les années de vide, de rien, de manque, de juste pas assez de bonheur pour trouver encore l'envie de sourire ?
Le bonheur est-il ailleurs ou encore à portée de main ?
Est-ce l'argent qui nous manque pour partir, ou la peur du lendemain, ou juste pas l'envie de tout changer, de tout recommencer ?
Moi aussi cette inertie me fait peur, même si je sais que j'ai (presque) tout ici, un travail, des amis, une jolie maison, ma famille... Mais je ne peux m'empecher d'avoir envie d'un ailleurs, de plages, de soleil, de ciel bleu permanent, du bruit de la mer, d'une vie où tout semble plus facile... Et pourtant rien n'est facile, même sous le soleil... Alors pourquoi suis-je si mal ici et pourquoi ai-je toujours l'impression que tout serait plus facile ailleurs ? Ailleurs, quel joli mot d'ailleurs ! Ailleurs au sud, au soleil.
Comme si l'ailleurs pouvait résoudre la solitude, le mal être, l'impression de passer à côté de sa vie.