dis comment t'appelles-tu ?
Elle écrase sa cigarette
Et recouche sa poupée
N'a plus peur
De ces quelques mots d'amour
Qui me venaient
Du fond du coeur
Et la fumée monte en moi
Comme un petit matin
Où le soleil reviendrait
Vous parler d'éternité
Elle caresse les fleurs
Amoureuse de la vie
Elle s'en va
Apprivoiser les renards
Qui dorment seuls
Dans les sous-bois
Et son parfum monte en moi
Comme un vieux souvenir
Qui s'accroche à la mémoire
Et l'empêche de vieillir
Mais comment t'appelles-tu ?
Je ne me rappelle plus !
Entre la tendresse et la mort
Je perds le nord
N'avais-tu pas disparu ?
Je ne t'avais pas revue
Je n'avais que mes remords
Pour vivre encore
Elle écrase sa cigarette
Ne se souvient plus très bien
Qu'il pleuvait,
Me caresse le visage
Me dit «J'ai peur
Quand tu t'en vas»
Puis elle parle au soleil
Et fait le sable chaud
Et je crois bien que je l'aime
Mais à quoi servent les mots ?
NB : Delphine pas de lien à priori entre ces paroles et le visage de ta maman, juste une fragilité, un regard, un geste et des paroles un peu dissociées de la vie, de la réalité.